La qualité du sommeil dépend de la qualité du matelas et de son adaptabilité à la morphologie du dormeur (soutien de couchage, position de la colonne vertébrale…). Aussi, afin de bien le choisir, rien de tel qu’un essai… Voici donc quelques points à vérifier avant de se décider :
Ferme ou souple ? Question de corpulence…
Test rapide : si le coude s’enfonce dans le matelas, il est trop souple et si on peut passer la main entre les reins et le matelas, il est trop ferme et déconseillé aux personnes sensibles du dos. Seuls les gabarits corpulents peuvent sélectionner ce type de matelas. Les corps minces choisiront un modèle souple pourvu d’un bon soutien au niveau de la colonne vertébrale.
Quelle technologie choisir ?
Les matelas en mousse viscoélastique ou en latex à « mémoire de forme » ont l’avantage d’épouser les formes, diminuant (et parfois supprimant) les points de pression, là où le corps et le matelas entrent en contact. Quelle que soit la matière, la densité minimale doit s’approcher de 28 kg/ m3.
Aux Antilles, la chaleur favorise la transpiration. Heureusement, certains modèles ont la capacité d’atténuer le phénomène et d’en limiter les désagréments. Il s’agit de matelas réalisés à partir de matières naturelles végétales, comme les fibres de bambou.
En latex naturel, ils comportent même un régulateur d’humidité et de chaleur. Les modèles à ressorts ensachés (chaque ressort enveloppé dans un sachet indépendant) en mousse polyuréthane disposent d’un système de ventilation et d’évacuation d’humidité. Des alvéoles en surface laissent circuler l’air, gèrent la chaleur et aident donc à modérer la transpiration.
Quelle taille choisir ?
Inutile de prendre un lit king size si la chambre est minuscule ! Néanmoins, si on veut être pointilleux, plusieurs éléments interviennent dans le choix de la taille : position du sommeil, fréquence de changements de position, temps passé dans la pièce…
Cela dit, il est conseillé de prévoir 140 cm pour une personne seule. Et 160 cm (au moins) pour deux, une dimension qui évite les micro-réveils à répétition et contribue à ce que chacun conserve son autonomie de mouvement. Quant à la longueur, prévoir 20 cm de plus que la taille du plus grand dormeur.
L’oreiller ? Un repose-tête avant tout.
Avant tout, adopter une position confortable pour éviter les douleurs cervicales : la tête doit être posée sur l’oreiller dans le prolongement de la colonne vertébrale. L’épaisseur de ce coussin dépend donc de la profondeur des épaules : 12-13 cm d’épaisseur pour des carrures larges et 8 à 9 cm pour des gabarits plus étroits. Si l’on dort sur le côté, opter pour une version épaisse et si on dort sur le ventre, on sélectionne un modèle hyper plat de 5-6 cm d’épaisseur qui ne cassera pas la nuque et ne cambrera pas le dos. Les matières synthétiques ont l’avantage de prévenir les allergies et les modèles à mémoire de forme offrent un excellent soutien cervical. Quant à la forme, la version rectangulaire permet à la tête de se retrouver sur l’oreiller même en cas d’agitation nocturne.
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